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07/29/2007
Wolfgang Amadeus Mozart : Quatuor à cordes n° 18, K. 464 – Quintette à cordes n° 6, K. 593
Quatuor Brentano: Mark Steinberg, Serena Canin(violon), Misha Amory (alto), Nina Maria Lee (violoncelle) – Hasin-Yun Huang (alto)
Enregistré à New York (27 mai-1er juin 2005) – 62’23
æon AECD 0747 (distribué par Harmonia mundi)
Parmi les six quatuors dédiés à Haydn, le Dix-huitième (1785), en la majeur, le cède sans doute en célébrité aux deux qui l’entourent immédiatement – La Chasse (Dix-septième) et Les Dissonances (Dix-neuvième) – et même peut-être au sol majeur (Quatorzième) et au ré mineur (Quinzième). Il en va probablement de même du Sixième quintette à cordes (1790), en ré majeur, au regard des deux de 1787, en ut majeur et sol mineur.
De là à affirmer, comme le fait Antoine Mignon dans une notice par ailleurs intéressante (en anglais et en français), qu’associer ces deux œuvres «relève presque du geste militant», il y a quand même un pas, notamment parce que les excellentes versions ne manquent évidemment pas pour chacune d’entre elles. Cela étant, le Quatuor Brentano, formé aux Etats-Unis en 1992, ne démérite nullement: sans rechercher les effets et tout en évitant l’écueil de la neutralité, son approche uniment lisse et apollinienne, associée à une sonorité claire et fine, délivre un message confortable et apaisant, comme pour corroborer les propos de Messiaen: «Malgré les deuils, les souffrances, la faim et le froid, l’incompréhension, et la proximité de la mort, Mozart souriait toujours. Sa musique souriait aussi.» Un parti pris cohérent, tenu tout au long de cet enregistrement qui, dans ce couplage, n’a certes pas de concurrents.
Le site du Quatuor Brentano
Simon Corley
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